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Diamants de guerre: Est-ce vraiment la fin?

Communiqué de presse


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Ottawa, ON K1N 7Z2
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www.oneworld.org/globalwitness

www.niza.nl/fataltransactions


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www.oxfaminternational.org

Le 18 mars 2002 11h00 HNE

La conclusion d'un accord pour mettre fin au fléau que sont les diamants de « guerre » ou les diamants du « sang » est le but que poursuivent les organisations non gouvernementales (ONG) qui participent à la réunion du Processus de Kimberley à Ottawa. De concert avec des dizaines d'autres ONG de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Afrique, elles exigent un système efficace et crédible de certification des diamants, qui mettra un terme à ce commerce meurtrier. En Angola, en Sierra Leone et en République démocratique du Congo, les guerres financées par les diamants ont coûté la vie à plus de 500 000 personnes.

Les gouvernements des pays producteurs, importateurs et exportateurs de diamants, des représentants de l'industrie mondiale du diamant et des ONG intéressées ont tenu une série de réunions pour créer un système de certification mondial des diamants bruts, par l'entremise du « Processus de Kimberley ». La réunion du Processus de Kimberley, à Ottawa, devrait être la dernière d'une douzaine de réunions tenues depuis mai 2000. Mais ces deux années de réunions n'ont toutefois pas permis de faire bien des progrès. Le plan provisoire approuvé au Botswana en novembre 2001 présente de graves lacunes et, dans sa formulation actuelle, ne pourra ralentir l'important trafic des diamants illicites et des diamants de guerre. La réunion du Processus de Kimberley à Ottawa doit régler les problèmes en suspens et approuver un système de certification mondial à la fois efficace et crédible.

Comme l'affirme la pétition ci-jointe, les ONG de partout au monde demandent que le Processus de Kimberley débouche sur un accord prévoyant :

  • des statistiques transparentes et comparables sur la production et le commerce;
  • une surveillance crédible et indépendante des mécanismes de contrôle nationaux;
  • un mécanisme de coordination compétent et professionnel;
  • la clôture du débat sur la compatibilité ou non du Processus de Kimberley avec l'OMC.

Les 35 gouvernements et représentants de l'industrie mondiale du diamant qui se réunissent cette semaine à Ottawa doivent conclure un accord qui mettra un terme au fléau des diamants de guerre. Sinon, l'industrie légitime du diamant, qui emploie des centaines de milliers de personnes dans de nombreux pays, devra composer avec l'indignation croissante des consommateurs, qui savent que la vie d'un enfant en Angola, d'une mère en Sierra Leone ou d'un père au Congo vaut davantage que n'importe quel diamant.

Pour de plus amples renseignements :

Ian Smillie ou Susan Isaac, Partenariat Afrique Canada - 613-237-6768
Alex Neve ou John Tackaberry, Amnistie internationale Canada - 613-744-7667
Alex Yearsley, Global Witness - 44 79 68 - 799 815
Nicola Reindorp, Oxfam International - 1-646-246-5448

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